Miel local de qualité
Le miel est issu de ruches situées au cœur d'une réserve naturelle (Natura 2000) dans la région de Viroinval.
Contrairement à la majorité des miels qui se retrouvent dans le commerce, il est donc quasi exempt de toute trace de pesticides (ruches situées près des champs) et de pollution (ruches placées dans les villes pour fuir les pesticides).
Les ruches sont installées dans un verger Bio qui jouxte une forêt et des prairies fleuries. Les sources de nectar sont donc particulièrement variées et pures.
De plus le miel n'est ni chauffé, ni mélangé à d'autres miels ce qui lui permet de conserver ses nombreuses propriétés nutritionnelles et thérapeutiques.
La vente directe, l'absence de location d'emplacements et de marketing inutile limitent les coûts, et donc les prix de vente.
Respect des abeilles
En tant qu'admirateur des abeilles, je me dissocie de l’apiculture moderne. Celle-ci tend, en effet, de plus en plus à exploiter les abeilles au détriment du respect de leurs besoins intrinsèques et de leur bien-être.
Je pratique donc une apiculture douce, peu intrusive et respectueuse des abeilles qui se rapproche de celle prônée par la mouvance « les gardiens d’abeilles ».
Je fais preuve d’humilité et j’estime que les colonies d’abeilles sont plus à même que moi de gérer leur développement et leur organisation. De ce fait, mon rôle d’apiculteur se limite à placer les colonies d’abeilles dans les meilleures conditions possibles (bon environnement, ruches saines,...) et si besoin, à les aider; mais en aucun cas à vouloir tout régenter dans la ruche.
Concrètement, cela signifie que je ne me livre pas à la récolte de gelée royale, de pollen ou de venin d'abeilles.
De plus, plutôt que de nourrir les abeilles avec du sucre, je renonce à prélever 15 kg de miel par ruche en été afin que la colonie puisse bénéficier d'une nourriture de qualité durant tout l'hiver.
En outre, j'exclus toute forme d'acaricides dans les ruches et privilégie les traitements naturels.
Je bannis également la transhumance des ruches.
Enfin, je refuse d'introduire des cadres de cire (dont la qualité est souvent douteuse) déjà tout faits dans les ruches. Je respecte ainsi le cycle de développement des jeunes abeilles cirières en leur permettant de produire de la cire pure et de confectionner des cadres exempt de toute impureté.
Il en découle une production de miel moindre mais un miel plus pur ainsi que des colonies d'abeilles épanouies, douces et en bonne santé.
Respect de l'environnement
En accord avec la permaculture, je privilégie une approche qui consiste à aider la nature à retrouver un équilibre naturel qui est bénéfique pour tous. Afin de bannir toute forme d'engrais et de pesticides, j'ai donc essayé de recréer une biodiversité maximale sur l'ancienne sapinière de 2 hectares sur laquelle est implanté le rucher. J'ai donc planté d'anciennes variétés d'arbres fruitiers adaptées à la région sur un dixième du terrain afin de laisser la nature reprendre ses droits sur la majeure partie du rucher.
Afin de favoriser la biodiversité, j'ai également creusé une marre et placé de nombreux nichoirs. Bon nombres d'oiseaux, d'insectes sauvages, de lézards, de grenouilles et quelques couleuvres cohabitent donc en toute harmonie avec les abeilles et la chouette chevêche qui a récemment élu domicile dans un des nichoirs placé aux abords du rucher.
Afin de limiter l'éventuel déséquilibre que peut provoquer la présence de nombreuses abeilles domestiques sur les autres butineurs sauvages, le nombre de ruches sur le terrain est limité.
De plus, pour assurer de la nourriture en toute période de l'année aux abeilles et aux autres butineurs, j'ai planté de nombreux arbres et arbustes mellifères qui fleurissent aux périodes où les fleurs sont plus rares dans la région (tilleuls, châtaigniers, noisetiers, saules, lavandes, cotonéasters...)